Après les révélations des Football Leaks, le président de la Fifa Gianni Infantino assure qu’il n’y a rien eu d’« illégal ».
Selon les révélations de Mediapart l’UEFA, alors dirigé par Michel Platini et Gianni Infantino, aurait « en connaissance de cause aidé les clubs (PSG et Manchester City) à maquiller leurs propres irrégularités, pour des raisons politiques ».
Mais selon Gianni Infantino, tout a été fait dans les règles et dénonce une « une attaque injuste ». « Le fait que vous ayez un fils d’immigrés italiens président de la Fifa ne plaît peut-être pas à tout le monde », dit-il en référence à la présidence de Michel Platini à l’UEFA.
Possibilité de négociations
« Les règlements du fair-play financier prévoient la possibilité de négociations et d’accords (avec les clubs) », explique Infantino. « Et qui est chargé de négocier et de discuter ? L’administration », donc lui, répond-il. S’il n’y a rien d’illégal, n’y a-t-il pas violation des règles d’éthique ? « Certainement pas », assure Infantino. « Non seulement il n’y a rien d’illégal mais il n’y a rien de contraire » aux règles d’éthique.
Au coeur des accusations de médiapart, les relations floues entre Gianni Infantino et Rinaldo Arnold, un procureur suisse, qui agirait en conseiller de l’ombre. « Je suis très heureux et très fier d’avoir Rinaldo (Arnold) pour ami. « Je suis autorisé à inviter un ami à un match, je ne vois absolument pas cela comme une violation (du code d’éthique) », ajoute Infantino. « Il y a des questions bien plus sérieuses qui peuvent être, sont et seront étudiées par la justice et on arrivera à une juste conclusion », conclut le président de la Fifa.