Mardi en conférence de presse, Adil Rami a évoqué le match de Coupe de France contre le PSG.

Le PSG a été favorisé. « Je ne parlerai pas d’agacement à propos de leur attitude (au joueur du PSG, ndlr). C’est plus au niveau de l’arbitrage. J’ai discuté avec Monsieur Bastien, il était ouvert à la discussion, j’ai apprécié. Il faut pouvoir aller au contact. Neymar ? C’est bien qu’il soit en Ligue 1. J’en veux plus à l’arbitre de couper le jeu toutes les trente secondes. Je me souviens d’une action : on est en bloc haut, on presse Neymar et lui lève les bras et dit qu’il est bousculé, mais c’est le jeu qu’il y ait des contacts. L’arbitre ne doit pas rentrer là-dedans. C’est un match d’homme. Là, c’était l’arbitre qui a adouci le Classico », a-t-il dit.

Neymar surprotégé ? « Il y a protéger et protéger. Quand je vois Neymar ou Cavani, qui font partie des meilleurs joueur du monde. Je veux faire mon job et aller au duel. Ce n’est pas dans mon but de leur faire mal. Il y a des arbitres qui ne comprennent pas et tu ne peux pas rentrer dans un périmètre d’un mètre et ce n’est pas la meilleure solution. Il a admis que parfois il a été dur dans nos duels. Le classico a été doux. Je ne me dis pas que je vais leur casser une jambe. En tant que joueur ce qu’on veut c’est se confronter à ce style de joueurs. Paris, c’est un rival et non pas un ennemi, mais j’ai envie d’aller au duel à 100% c’est frustrant de pas pouvoir y aller comme on veut le faire, tout en respectant l’adversaire ».


Des Clasicos plus rudes auparavant. «  Après j’ai vu certaines images de certains joueurs comme Éric Di Meco. Tu donnes ton corps à la science s’il y a faute, l’arbitre siffle. Mais tu n’y vas pas pour lui casser la cheville, il a une famille, des ambitions. Mais si le ballon est entre les deux, tu n’as pas à réfléchir, tu l’envoies en l’air, avec du respect, attention »


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