Le PSG en danger de mort… Daniel Riolo accuse Nasser Al-Khelaïfi
Le Paris Saint-Germain confirme son intention de quitter le Parc des Princes, faute d’accord avec la maire de Paris, Anne Hidalgo, sur l’achat de l’enceinte historique.
Ce jeudi, Nasser Al-Khelaïfi, président du PSG, a annoncé que le club prévoit de construire un nouveau stade. « On est en France, mais on joue aussi en Europe. On dispute chaque année la Ligue des champions. Si on veut être au même niveau que les autres clubs en Europe, et sur le fair-play financier… On a besoin de notre stade. On n’a pas d’autres solutions », a dit NAK sur RMC jeudi soir en marge de l’inauguration du Campus PSG.
Des propos qui n’ont pas convaincu Daniel Riolo. « Ce qu’il dit est évidemment faux, ce n’est pas une question de vie ou de mort. S’ils ont planté les droits télé, c’est leur faute à eux tous (les présidents des clubs français). Quand il parle de « vie ou de mort », il lui faut de l’entrée d’argent par la billetterie et par ce que peut apporter un grand stade. S’il s’est embrouillé avec la mairie de Paris, c’est lui. Il y avait un plan pour faire des travaux (au Parc), il existe encore. Et surtout, surtout, surtout, il va se brouiller définitivement avec une base (de supporters du PSG). Quand tu te brouilles avec une base, pour aller reconstruire une autre base et viser 60 ou 70 000 personnes dans un stade, dans les matchs de C1… »
Le PSG doit attendre 2026 pour rester au Parc des Princes
Pour Daniel Riolo, éloigner le stade de Paris est une très mauvaise idée. « Comment tu vas remplir ton stade que tu vas aller construire à 20-30 bornes de Paris, où tu n’as pas encore le terrain, tu n’as pas encore les routes, tu n’as pas encore les transports pour y aller ? Si tu ne changes pas de politique, puisque tu as dit désormais que tu veux une politique profil bas », a lâché Riolo.
Pour l’éditorialiste de RMC, le PSG pourrait en fait attendre. En 2026, les prochaines élections municipales pourraient tout changer en cas d’élection de Rachida Dati, plutôt favorable à la vente du Parc des Princes. « Ça ne sert à rien d’aller mettre un pressing de malade, puisque a priori, Anne Hidalgo va passer la main. »