Le match entre le Brésil et l’Argentine a été le théâtre de heurts sur comme en dehors du terrain.

Emiliano “Dibu” Martinez, le gardien de but de l’Argentine, a réagi avec fureur au traitement musclé infligé par la police brésilienne aux supporters argentins avant le match contre le Brésil (0-1) au Maracana mardi.

Le traitement brutal réservé aux visiteurs a suscité l’indignation des champions du monde, qui ont refusé de commencer le match tant que la situation n’était pas revenue à la normale. Avant cela, de nombreux joueurs s’étaient rendus au pied de la tribune où étaient installés les supporters argentins, criant aux policiers de mettre fin à cette répression violente.


Emiliano “Dibu” Martinez, le gardien de but argentin d’Aston Villa, est même intervenu. Il a sauté depuis le bord du terrain vers le bas de la tribune pour empêcher un policier brésilien de frapper un supporter argentin. Deux membres des forces de l’ordre sont alors intervenus pour demander à Martinez de ne pas envenimer la situation.

Messi a dénoncé la brutalité des policiers Brésiliens. “Certains joueurs avaient de la famille présente dans le stade, a expliqué l’octuple Ballon d’or. On a pensé à eux, qui ne savaient pas ce qu’il se passait. On était plus préoccupés par ça que par le match, qui était devenu secondaire à ce moment-là (…) Quand tout s’est un peu calmé, nous avons décidé de revenir. Mais nous sommes d’abord allés voir comment aller nos proches et tout ceux qui étaient là.”

Mais pendant le match, Messi n’a pas forcément été exempt de tout reproches. L’Argentin a répondu à Rodrygo qui a estimé que les les Champions du monde étaient des “lâches” pour ne pas avoir voulu jouer alors que des heurts avaient eu lieu avant le match. “Nous sommes champions du monde, pas des lâches! surveille ton language”, aurait lâché Messi.

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