Le mini-stage du PSG en Tunise s’est révélé très compliqué, pour un certain nombre de raisons.

48 heures de stage, mais le PSG a trouvé le temps très, très long. Selon L’Equipe, “les joueurs parisiens, surpris depuis leur arrivée par quelques-unes des habitudes de la police locale, s’en souviendront. Longtemps”.

Car rien ne s’est pass comme prévu. “L’annulation de la remise du trophée et le départ précipité de la délégation parisienne donnèrent une drôle d’allure à ce début de nuit. Voir chaque joueur parisien encadré par au moins deux policiers locaux s’engager dans ce petit couloir exigu du stade Olympique pour quitter l’enceinte offrit le sentiment bizarre d’une fuite. Voir Jean-Claude Blanc, sourire aux lèvres, porter lui-même les valises parisiennes jusqu’au car, avait quelque chose de cocasse”.


Le Parisien, de son côté, raconte ce qu’il s’est passé avant. “Cet aller-retour express a été perturbé par un contexte sécuritaire très pesant. Le retard dès l’arrivée avait mis la puce à l’oreille des dirigeants du PSG. Ce court séjour en Tunisie allait se révéler bien compliqué pour la logistique parisienne. Hatem Ben Arfa était amusé par la cohue ambiante, beaucoup moins Unai Emery et son capitaine Thiago Silva, apparus le visage blême”.

L’entraînement du mercredi matin a notamment été annulé. “Patrick Kluivert, qui n’a pas lâché son téléphone une seconde (mercato oblige), était à Radès, pour officialiser la création d’une PSG Academy. La fin a été ternie par une organisation défaillante du match, alors que la Tunisie est en état d’urgence. Une passion que l’on a retrouvée dans les couloirs du stade, décidant les responsables parisiens à zapper toutes les obligations protocolaires et médiatiques”, écrit Le Parisien.

L’un des responsables de l’encadrement parisien a ainsi résumé ce voyage: “Depuis qu’on a mis les pieds sur le tarmac de l’aéroport, c’est le bazar de A à Z”. Les joueurs ont été escortés jusqu’au bus par plusieurs vigiles, les uns après les autres, à la fin du match. Ce voyage, le PSG n’est pas prêt de le refaire de si tôt…

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