RMC publie sur son site les détails du recadrage d’Angel Di Maria par Unai Emery et Nasser Al-Khelaïfi.

Angel Di Maria n’était pas du match contre Lorient. Officiellement blessé, il se trouvait en tribune, tout sourire, aux côtés de Javier Pastore. Il ne s’était pas entraîné depuis la défaite contre Guingamp, en raison d’une petite gêne musculaire.

Blessure diplomatique ou réelle ? Difficile à dire. En revanche, selon RMC, ce forfait a plutôt arrangé Unai Emery, mécontent des performances de son joueur. La radio assure que l’Argentin « montre son agacement et son mal-être aussi bien sur le terrain qu’en-dehors ».

Muscle ton jeu, Angel

« Il fait souvent la gueule, il ne montre pas de joie de vivre, c’est assez épuisant de voir un joueur qui ne donne pas l’impression d’être heureux dans un vestiaire » confiait récemment à RMC un « proche » du PSG.

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Selon RMC, Unai Emery et Angel Di Maria ont bien eu une « discussion entre quatre yeux » avant la rencontre à Guingamp, lors de laquelle le coach espagnol lui a demandé « de hausser son niveau de jeu », écrit RMC.


La concurrence arrive

Le président du PSG Nasser Al-Khelaïfi a lui aussi parlé directement à Angel Di Maria. Selon RMC, « le club a fermement expliqué à Di Maria qu’il devait élever son niveau à la reprise de la saison en janvier et qu’il devait être à la hauteur des attentes placées en lui ».

Le président a vite réagit à cette info, vendredi dans Le Parisien : « Il a beaucoup joué depuis le début de l’année. Il a disputé la Copa America, il est revenu blessé, il a perdu confiance, ce n’était pas facile pour lui. Bien sûr, on en attend plus. L’équipe a besoin de lui à un meilleur niveau. On a besoin de lui à 100 %, mais c’est aussi le cas d’autres joueurs. Angel est un joueur de classe mondiale, je suis sûr qu’il sera très important lors de notre seconde partie de saison ».

En cas de nouvelles contre-performances, Di Maria pourrait se retrouver sur le banc. Car avec Giovanni Lo Celso, les retours de Pastore et Ben Arfa et la signature probable de Julain Draxler, la concurrence sera très, très rude, dès le mois de janvier.

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