Daniel Riolo a lancé une nouvelle bombe sur le dossier Benzema : les Bleus ont décidé de répondre.
Karim Benzema ne lâche pas la pression sur les Bleus. Bien informés, probablement par le clan Benzema, Daniel Riolo a critiqué gestion de Didier Deschamps et les egos de certains cadres. L’entourage de l’équipe de France a contacté l’After Foot de RMC Sport pour donner sa version. Une version bien différente et surtout très détaillée des événements.
Le 19 novembre, le jour où le forfait de Benzema a été officialisé après une blessure survenue à l’entraînement. « Ce soir-là, le buteur du Real se rend à la clinique Aspetar de Doha accompagné du docteur de l’équipe de France Franck Le Gall et de deux membres du service de sécurité des Bleus. La décision est ensuite prise de ne pas le garder. Du côté de l’équipe de France, on explique que Benzema décide alors de quitter au plus vite le Qatar pour rentrer à Madrid et que son assistante personnelle, présente à Doha, se démène pour lui trouver un avion privé. Problème : cela se révèle impossible car il est interdit pour des vols privés de survoler l’Irak et/ou l’Ukraine de nuit ».
Karim Benzema est donc « dirigé vers le premier vol régulier le lendemain matin. Son assistante personnelle et du personnel des Bleus organisent une partie de la nuit son départ, avec une première arrivée sécurisée à l’aéroport de Doha et une autre arrivée à Madrid où il est prévu qu’il soit encadré par du personnel de sécurité ».
Benzema pas viré des Bleus comme un paria
Karim Benzema n’est donc pas parti comme un paria, seul dans son coin, selon les Bleus. Selon cette source, il aurait « pu rester plus longtemps au camp de base des Bleus pour saluer ses coéquipiers mais que c’était son choix de rejoindre aussi vite Madrid ». RMC ajoute que avant de partir, il serait allé voir Mohamed Sanhadji, directeur de la sécurité des Bleus, « pour lui demander de saluer les autres joueurs afin de les assurer de tout son soutien ».
« On n’allait tout de même pas réveiller tous les joueurs à 5h du matin pour faire une haie d’honneur à Benzema », dit un proche des Bleus. Benzema est même parti en oubliant ses huit paires de crampons au Qatar. « Il a fallu que son assistante demande à la FFF de les renvoyer par courrier, ce qui a été fait », explique cette source.
La blessure fatale. Selon la source de RMC, c’est Benzema qui a lui-même décidé « d’accélérer ses courses le jour où il se blesse » à Doha. « L’équipe de France explique que dès le début de la blessure de Benzema, il y a eu des soucis de communication. Le Real n’aurait donné aucun document médical aux Bleus », précise RMC. Le diagnostic de « fatigue musculaire » n’aurait ainsi pas été détaillé, ni par le club ni par le joueur. Contrairement au cas Varane, qui a donné tous les détails possibles aux Bleus.
Benzema refuse l’aide du staff médical
La liste. Lorsque Deschamps annonce la liste le 9 novembre, Benzema sera titulaire dans sa tête, assure RMC. « L’entourage de l’équipe de France estime pourtant qu’il aurait pu « facilement » justifier le fait de ne pas le convoquer en raison du flou entourant sa blessure. Un flou qui s’est donc prolongé au Qatar », écrit RMC.
Benzema aurait au début du rassemblement refusé de s’entraîner et veut « se gérer ». « L’encadrement des Bleus pense clairement qu’il y a un loup concernant le Madrilène », ajoute RMC. Benzema aurait même refusé l’aide d’un membre de l’équipe médicale pour des soins le 12 novembre, alors qu’il se trouvait à Lyon.
