En conférence de presse vendredi, Laurent Blanc est revenu sur le désormais fameux 3-5-2 catastrophique qui a coûté la qualification au PSG en C1.
Les journalistes n’avaient que ça à la bouche : 3-5-2. Laurent Blanc n’y a donc pas coupé et a répondu franchement aux questions, et notamment sur la chronologie de ce choix, alors qu’il a été suggéré cette semaine que les joueurs n’avaient jamais testé ce dispositif.
« On l’a mis en place samedi. On l’a travaillé le dimanche matin. On peut se poser des questions sur le système, oui. J’admets qu’on puisse ne pas être d’accord. Mais j’étais convaincu que ce système pouvait nous rendre plus solide défensivement. Il n’était pas prévu pour tout le match mais j’avais pour intention de priver les atouts offensifs de Manchester City. D’ailleurs on a été plus solides. On est rentré à 0-0 à la mi-temps. Il a aussi fallu faire avec les suspensions. Voilà, vous avez l’explication. Elle vaut ce qu’elle vaut. Moi j’ai eu cette réflexion pour l’équipe. Mais si on pense que s’est fait éliminer uniquement à cause de la façon de jouer, alors ce n’est pas une analyse complète. Ce n’est que mon avis », a-t-il, selon des propos retranscris par Foot365.
Mais Laurent Blanc s’est refusé à considérer que la « génération Ibrahimovic » en était à sa fin au PSG. « Ibrahimovic a marqué trois buts contre Nice il y a quinze jours. Vous étiez les premiers à dire qu’il fallait un an de plus. Ca va très vite. Tout le monde est sous la coup de la déception. On est négatif et c’est logique de penser à la tournée d’adieux. Mais je pense que c’est aller un peu vite », dit-il avant d’assurer que le club discutera avec les joueurs en fin de contrat… et se penchera sur son cas personnel.
« Je suis en danger depuis le jour où j’ai signé au PSG. C’est le lot de tous les entraîneurs. On est tous sur la sellette, à chaque match, moi compris. La seule chose qui te sauve, c’est de gagner. Or on a perdu le dernier, celui qu’il ne fallait pas perdre. Soyons réalistes… ». Depuis la défaite de mardi, les rumeurs José Mourinho et Roberto Mancini ont en effet resurgi dans la presse italienne.